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Ellis Parker Butler (1869-1937) |
Les livres numériques proposés ci-dessous sont tous en édition « bilingue » et au format PDF (Over-blog semble être en froid avec le format epub...).
Les versions originales viennent presque toutes de l'excellent site consacré ici à Ellis Parker Butler
Ils sont également consultables sur le site parent de ce blog : Le Traître Mot.
Quant à moi, voilà comment je l'ai connu...
Cliquer sur la couverture pour lire en ligne et, éventuellement, télécharger le livre.
Ellis parker Butler et moi...
Un jour qu’accompagné de ma femme je badais en touriste dans Uzès – pour être précis, c’était le 22 août 2015, comme elle vient de me le confirmer après une plongée en apnée dans son copieux journal – je suis tombé, Place aux Herbes, devant la librairie Le Parefeuille, sur un petit présentoir façon bouquiniste dans lequel le libraire proposait deux ou trois dizaines de livres invendus, ou passés de mode, ou de seconde main, je ne sais pas trop, parmi lesquels pas mal d’ouvrages en langue anglaise, dont un petit opuscule à couverture cartonnée de couleur bordeaux dans lequel il ne me fallut pas fourrer longtemps mon nez pour flairer la bonne trouvaille.
Le titre en était « Pigs is Pigs,» et l’auteur, un certain Ellis Parker Butler, dont, je l’avoue aujourd’hui à ma grande honte, je n’avais jamais entendu parler. Quelques dessins d’un non moins certain Will Crawford illustraient ce qui était une réédition (datée de 1924) d’un ouvrage initialement paru en 1905 (du coup, la bonne trouvaille n’était pas celle d’une édition originale…)
1905, c’est l’année où est mort Alphonse Allais, à l’âge de 51 ans. En France également, Georges Courteline avait 47 ans et Pierre-Henri Cami 21 ans. En Grande Bretagne, Jerome Klapka Jerome avait 46 ans, Pelham Grenville Wodehouse en avait 24, et Hector Hugh Munroe, dit Saki, 35. Aux États-Unis, Mark Twain avait 70 ans et William Sydney Porter, dit O. Henry, en avait 43. Au canada, Stephen Leacock avait 36 ans, le même âge qu’Ellis Parker Butler.
Dans un texte écrit une dizaine d’années après « Pigs is Pigs,» même s’il le fait sur le mode humoristique, il se plaint, après le vif succès de cette histoire en 1905, de ne pas s’être donné les moyens d’atteindre à la notoriété d’un Mark Twain.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
À une requête sur son nom complet, Google répond du tac au tac par une rafale de 3 500 000 occurrences en un peu moins d’une demi-seconde.
Je n’ai pas tout compulsé.
Reste que, sauf un digest de « Pigs is Pigs,» paru dans un numéro de la Selection du Reader du même nom autour de 1950 et qu'un correspondant m'a aimablement signalé, Ellis Parker Butler n'a jamais été traduit en français. C'est à présent en bonne voie d'être fait, même si je suis encore loin d'être au bout de mes peines.
Alors que des auteurs comme O. Henry ou Stephen Leacock sont régulièrement réédités et qu'à l'appel de son nom, Gougueule, nous renvoie 22 600 000 résultats en 0,35 secondes, Butler ne semble pas le moins du monde intéresser les éditeurs français. Ces traductions ont été proposées à la vente pour un prix des plus modiques sur un site bien connu, en vain... Je les ai donc dé-publiées et je les offre ici gracieusement à qui en voudra!
G.S. - Vielvic - Brunoy - Vielvic - 2015-2019